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Hypothyroidie
Par Cécile LE GAC
Cet article s’adresse tout particulièrement aux personnes qui font beaucoup de sport sans pour autant obtenir de résultats en relation avec leurs efforts et investissement.
Selon les statistiques 15% de la population est touchée par l’hypothyroïdie, on en est sûr, cela représente environ 10 millions de Français. Cependant pour certains endocrinologues nous serions, pour la plupart sans le savoir, 40% à être atteints d’une maladie de la thyroïde. Or une glande thyroïde qui fonctionne bien est une des clés d’un bon équilibre hormonal à tous les âges de la vie.
C’est aussi un moyen de contrôler son poids car l’hypothyroïdie est souvent synonyme de difficultés à perdre des kilos. Les salles de sport étant à ce jour de plus en plus remplies de personnes rencontrant des difficultés à réguler leur poids, il me semble indispensable de faire connaître au plus grand nombre cette maladie qui sous couvert de symptômes banals peut vous empoisonner la vie. Ainsi, les principaux symptômes identifiables d’une déficience de la thyroïde sont :
Tous ces symptômes pris indépendamment les uns des autres ne représentent que de petits désagréments au quotidien qui font que l’on ne se préoccupe que très rarement d’en trouver la cause et c’est une erreur. Si vous vous reconnaissez à travers plusieurs de ces symptômes il existe une solution très simple afin de savoir si vous êtes atteint ou non d’hypothyroïdie. Il vous suffit de faire une prise de sang pour contrôler votre taux de TSH et cela bien entendu avec l’aval de votre médecin traitant.
Il faut savoir que notre alimentation a un impact très important sur nos hormones, ainsi, dés le diagnostic médical de l’hypothyroïdie constaté il apparaît indispensable de bien connaitre les aliments à privilégier et ceux à éviter. Le sujet me semble particulièrement intéressant pour les sportifs ayant des régimes alimentaires spécifiques, car les hormones produites par la glande thyroïdienne sont des acteurs majeurs dans le métabolisme.
L’alimentation d’une personne souffrant d’hypothyroïdie doit être la plus équilibrée possible et composée d’aliments à faible indice glycémique afin de limiter la prise de poids liée à cette pathologie. Ces aliments sont entre autres certains fruits comme les fraises et les myrtilles, les légumes, les céréales complètes comme le riz brun, le gruau, le quinoa, le lait et le yogourt ainsi que les volailles, les poissons maigres (fruits de mer en général de par leur teneur en iode) et les viandes qui sont d’excellentes sources de zinc. Les noix du brésil constituent également un bon complément car elles sont riches en sélénium.
Les aliments pièges à éviter
Pour les cas légers d’hypothyroïdie, un régime hypotoxique est conseillé, c’est-à-dire une alimentation réduite en excitants comme le café, le thé, le chocolat, l’alcool ou le tabac, et sans produits comme les fromages faits, les viandes rôties ou la charcuterie. Il est aussi préférable d’éviter les aliments trop salés car ils nuisent à la synthèse des hormones thyroïdiennes. De plus, les aliments comme les crucifères particulièrement riches en nutriments goitrigènes, peuvent ralentir le fonctionnement de votre thyroïde. Ainsi, le brocoli, très souvent associé aux régimes fitness peut entraver l’utilisation de l’iode par la glande thyroïdienne. Sont concernés :
Ces aliments ne sont toutefois pas à bannir mais à consommer de préférence cuits.
En plus d’une alimentation adaptée il faut s’assurer également d’un apport adéquat en iode et sélénium que l’on retrouve en partie dans la formule multi vitamines VMA de FUTURELAB. Si vous n’avez pas d’iode vous ne fabriquez pas d’hormones thyroïdiennes et l’augmentation des cas de nodules thyroïdiens et d’hypothyroïdie laisse penser que nous sommes pour beaucoup carencés en iode. Ceci s’expliquerai par un régime trop pauvre en aliments d’origine marine : pas assez de poisson, de fruits de mer, d’algues.
Pour combler ces carences il existe des gélules d’iode. Sa supplémentation permet d’éviter l’obésité, de combattre également la fatigue, et participe, comme on l’a dit, à la formation des hormones thyroïdiennes. Votre choix doit se porter de préférence sur un produit naturel à base d’algues. Je vous recommande particulièrement la spiruline. D’autres nutriments indispensables au bon fonctionnement de la thyroïde sont détaillés ci-après.
– La L-tyrosine est un acide aminé, que l’organisme fabrique de moins en moins en vieillissant, est un précurseur des hormones thyroïdiennes. En plus de la supplémentation, rien n’empêche de manger des amandes, avocats, bananes et des graines de sésame qui sont tous d’excellentes sources de tyrosine.
– Une supplémentation en zinc prévient la diminution des niveaux d’hormones thyroïdiennes provoquée par la pratique d’une activité physique chez des hommes sédentaires. Un apport suffisant en zinc, consiste à consommer quotidiennement un supplément comme le zinc picolinate. Il vous faut simplement consommer ce zinc loin des repas, c’est-à-dire 1 heure avant ou 2 heures après le repas. Cependant, la consommation de café empêche une bonne absorption du zinc.
– Le sélénium, participe aux défenses anti-oxydantes locales (la thyroïde étant de tous les organes celui qui concentre le plus le sélénium). De nombreuses études ont mis en évidence son utilité, y compris dans les maladies auto-immunes de la thyroïde et dans l’hyperthyroïdie.
– Enfin la curcumine, extraite du curcuma qui peut être prise avec de la pipérine pour en faciliter son assimilation aide à réduire l’inflammation de la thyroïde
L’hormone synthétique la plus prescrite contre l’hypothyroïdie est la thyroxine (T4) que l’on retrouve sous forme de lévothyroxine sodique. Pour assurer l’efficacité de ce médicament et donc éviter toute contre indication malencontreuse dans la consommation de ses complément alimentaires il est conseillé d’éviter les suppléments contenant des dosages trop important de calcium, de fer, de magnésium et de zinc. Enfin il me semble aujourd’hui indispensable même si cela peut sembler parfois superflu de pratiquer une activité physique régulière encadrée par votre médecin traitant.
Pour en savoir un peu plus je vous conseille l’ouvrage du Docteur Benoit Claeys : «en finir avec l’hypothyroïdie» aux éditions Thierry Souccar.
Cet article s’adresse tout particulièrement aux personnes qui font beaucoup de sport sans pour autant obtenir de résultats en relation avec leurs efforts et investissement.
Selon les statistiques 15% de la population est touchée par l’hypothyroïdie, on en est sûr, cela représente environ 10 millions de Français. Cependant pour certains endocrinologues nous serions, pour la plupart sans le savoir, 40% à être atteints d’une maladie de la thyroïde. Or une glande thyroïde qui fonctionne bien est une des clés d’un bon équilibre hormonal à tous les âges de la vie.
C’est aussi un moyen de contrôler son poids car l’hypothyroïdie est souvent synonyme de difficultés à perdre des kilos. Les salles de sport étant à ce jour de plus en plus remplies de personnes rencontrant des difficultés à réguler leur poids, il me semble indispensable de faire connaître au plus grand nombre cette maladie qui sous couvert de symptômes banals peut vous empoisonner la vie. Ainsi, les principaux symptômes identifiables d’une déficience de la thyroïde sont :
- sensation de froid
- sècheresse cutanée rebelle
- gain de poids, même sans gros appétit
- difficulté à maigrir
- sensation de fatigue, même si l’on dort beaucoup
- difficulté à se réveiller le matin
- perte de cheveux et ongles fragiles
- épuisement
- irritabilité et sautes d’humeur
- perte de concentration et de mémoire
- baisse de l’immunité
- dépression
- constipation
- irrégularité du rythme cardiaque
- picotements dans les mains et les pieds
- irrégularité du cycle menstruel
Tous ces symptômes pris indépendamment les uns des autres ne représentent que de petits désagréments au quotidien qui font que l’on ne se préoccupe que très rarement d’en trouver la cause et c’est une erreur. Si vous vous reconnaissez à travers plusieurs de ces symptômes il existe une solution très simple afin de savoir si vous êtes atteint ou non d’hypothyroïdie. Il vous suffit de faire une prise de sang pour contrôler votre taux de TSH et cela bien entendu avec l’aval de votre médecin traitant.
Il faut savoir que notre alimentation a un impact très important sur nos hormones, ainsi, dés le diagnostic médical de l’hypothyroïdie constaté il apparaît indispensable de bien connaitre les aliments à privilégier et ceux à éviter. Le sujet me semble particulièrement intéressant pour les sportifs ayant des régimes alimentaires spécifiques, car les hormones produites par la glande thyroïdienne sont des acteurs majeurs dans le métabolisme.
Les aliments à privilégier pour une relance métabolique
L’alimentation d’une personne souffrant d’hypothyroïdie doit être la plus équilibrée possible et composée d’aliments à faible indice glycémique afin de limiter la prise de poids liée à cette pathologie. Ces aliments sont entre autres certains fruits comme les fraises et les myrtilles, les légumes, les céréales complètes comme le riz brun, le gruau, le quinoa, le lait et le yogourt ainsi que les volailles, les poissons maigres (fruits de mer en général de par leur teneur en iode) et les viandes qui sont d’excellentes sources de zinc. Les noix du brésil constituent également un bon complément car elles sont riches en sélénium.
Les aliments pièges à éviter
Pour les cas légers d’hypothyroïdie, un régime hypotoxique est conseillé, c’est-à-dire une alimentation réduite en excitants comme le café, le thé, le chocolat, l’alcool ou le tabac, et sans produits comme les fromages faits, les viandes rôties ou la charcuterie. Il est aussi préférable d’éviter les aliments trop salés car ils nuisent à la synthèse des hormones thyroïdiennes. De plus, les aliments comme les crucifères particulièrement riches en nutriments goitrigènes, peuvent ralentir le fonctionnement de votre thyroïde. Ainsi, le brocoli, très souvent associé aux régimes fitness peut entraver l’utilisation de l’iode par la glande thyroïdienne. Sont concernés :
- le choux de Bruxelles,
- le chou,
- le chou-fleur,
- le brocoli,
- le chou frisé,
- le radis,
- les patates douces,
- le soya,
- les arachides
Ces aliments ne sont toutefois pas à bannir mais à consommer de préférence cuits.
Les compléments alimentaires à privilégier
En plus d’une alimentation adaptée il faut s’assurer également d’un apport adéquat en iode et sélénium que l’on retrouve en partie dans la formule multi vitamines VMA de FUTURELAB. Si vous n’avez pas d’iode vous ne fabriquez pas d’hormones thyroïdiennes et l’augmentation des cas de nodules thyroïdiens et d’hypothyroïdie laisse penser que nous sommes pour beaucoup carencés en iode. Ceci s’expliquerai par un régime trop pauvre en aliments d’origine marine : pas assez de poisson, de fruits de mer, d’algues.
Pour combler ces carences il existe des gélules d’iode. Sa supplémentation permet d’éviter l’obésité, de combattre également la fatigue, et participe, comme on l’a dit, à la formation des hormones thyroïdiennes. Votre choix doit se porter de préférence sur un produit naturel à base d’algues. Je vous recommande particulièrement la spiruline. D’autres nutriments indispensables au bon fonctionnement de la thyroïde sont détaillés ci-après.
– La L-tyrosine est un acide aminé, que l’organisme fabrique de moins en moins en vieillissant, est un précurseur des hormones thyroïdiennes. En plus de la supplémentation, rien n’empêche de manger des amandes, avocats, bananes et des graines de sésame qui sont tous d’excellentes sources de tyrosine.
– Une supplémentation en zinc prévient la diminution des niveaux d’hormones thyroïdiennes provoquée par la pratique d’une activité physique chez des hommes sédentaires. Un apport suffisant en zinc, consiste à consommer quotidiennement un supplément comme le zinc picolinate. Il vous faut simplement consommer ce zinc loin des repas, c’est-à-dire 1 heure avant ou 2 heures après le repas. Cependant, la consommation de café empêche une bonne absorption du zinc.
– Le sélénium, participe aux défenses anti-oxydantes locales (la thyroïde étant de tous les organes celui qui concentre le plus le sélénium). De nombreuses études ont mis en évidence son utilité, y compris dans les maladies auto-immunes de la thyroïde et dans l’hyperthyroïdie.
– Enfin la curcumine, extraite du curcuma qui peut être prise avec de la pipérine pour en faciliter son assimilation aide à réduire l’inflammation de la thyroïde
Les traitements et les compléments alimentaires
L’hormone synthétique la plus prescrite contre l’hypothyroïdie est la thyroxine (T4) que l’on retrouve sous forme de lévothyroxine sodique. Pour assurer l’efficacité de ce médicament et donc éviter toute contre indication malencontreuse dans la consommation de ses complément alimentaires il est conseillé d’éviter les suppléments contenant des dosages trop important de calcium, de fer, de magnésium et de zinc. Enfin il me semble aujourd’hui indispensable même si cela peut sembler parfois superflu de pratiquer une activité physique régulière encadrée par votre médecin traitant.
Pour en savoir un peu plus je vous conseille l’ouvrage du Docteur Benoit Claeys : «en finir avec l’hypothyroïdie» aux éditions Thierry Souccar.
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